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Famille Crombrugghe
Famille Crombrugghe
Esperons de nos vertus

Les branches

ANCÊTRE COMMUN

Tous les Crombrugghe actuels descendent de François-Antoine III (1748-1802) et de son épouse Isabelle Thérèse Triest (1752-1794). Le couple a eu onze enfants : 1. Isabelle 2. François 3. Jean, 4. Charles, 5. Joseph de Piquendaele, 6. Anselme de Schipsdaele, 7. Louis de Ballin, 8. Pie de Looringhe, 9. Antoine, 10. Jacques de Beaupré, 11. Marie. Au décès de François-Antoine III cinq branches voient le jour : Picquendaele, Schipsdaele, Looringhe, Ballin et Beaupré. Les deux dernières se sont éteintes à la fin du XIXème siècle. Seul héritier d’une dizaine de fiefs ou seigneuries, François-Antoine III, dernier seigneur de Looringhe, de Ballin, de Picquendaele, de Beaupré, de Ten Torre, de Schipsdaele, etc. était licencié ès lois de l’Université de Louvain et échevin du Franc de Bruges. En 1779 François-Antoine se voit accordé par l’empereur Joseph II un diplôme de confirmation d’armoiries l’autorisant à illustrer ses armoiries de deux bannières aux armes de l’écu. Dans ce diplôme est repris toute sa filiation depuis le Moyen Âge, chacun des ascendants est qualifié d’écuyer.

NOBLESSE ABOLIE ET… RETROUVEE

Un mois après l’annexion de nos provinces, le 1er octobre 1795, la République française applique chez nous le décret de juin 1790 abolissant la noblesse et la féodalité. Napoléon, défait et exilé à Sainte-Hélène en juillet 1815, le Congrès de Vienne décide le 9 juin 1815 que le Royaume des Pays-Bas sera constitué de 17 provinces , 8 au sud et 9 au nord, sous la royauté de Guillaume Ier. Le nouveau roi est intronisé au palais de Bruxelles le 21 septembre 1815. Pour être réintroduit dans la noblesse ou y accéder il faut, sur ordre du roi, passer par les corps équestres provinciaux. Les règlements relatifs aux corps équestres pour les provinces du sud sont approuvés par AR du 16 septembre 1817. Les nominations dans les corps équestres sont du ressort exclusif du roi. Elles débutent en Flandre Occidentale et Orientale dès le 14 avril 1816. Il y a environ vingt mille personnes de noblesse belge réparties dans 1300 familles, dont 400 appartiennent à la noblesse antérieure à la Révolution française.

LA LIGNE PICQUENDAELE

Joseph Antoine (1777-1848) devient membre du Corps équestre de Flandre orientale le 14 avril 1816, sous le nom de Crombrugghe du Rot. Il épouse en 1804 Anne du Rot (1781-1842). Son fils, Emile-Victor (1809-92) épouse en 1840 sa cousine, Elisa de Crombrugghe de Beaupré (1812-81). Le roi Léopold II accorde le 12 mars 1873 à Emile-Victor le titre de baron, transmissible à tous ses descendants. Le fils d’Emile-Victor, Frédéric (1844-1910) obtient par AR du 14 avril 1885 l’adjonction du nom de Picquendaele.

LA LIGNE SCHIPSDAELE

Anselme Ier (1778-1851) reçoit le 3 novembre 1822 reconnaissance de noblesse avec augmentation d’armoiries (écartelé Triest) sous le nom de Crombrugghe de Wever. Il épouse en 1812 Thérèse de Wever (1780-1863). Son fils Louis (1818-88) obtient par AR du 25 janvier 1888 l’adjonction du nom de Schipsdaele. Le roi Baudouin accorde le 10 septembre 1969 au petit-fils de Louis, Louis II (1891-1974) le titre de baron transmissible à tous ses descendants.

LA LIGNE LOORINGHE

Pie (1782-1869), qui épouse en 1805 Jeanne van Ockerhout de ter Zaele (1785-1839), occupe dès 1814 la fonction de secrétaire de cabinet du roi Guillaume, soit plus d’un an avant son inauguration, le 21 septembre 1815, comme souverain des 17 provinces à Bruxelles. Pie est admis au Corps équestre de Flandre occidentale par décret du 14 avril 1816 sous le nom de Crombrugghe van Ockerhout. Le roi Guillaume Ier lui accorde, le 21 juillet 1816, le titre de baron transmissible par primogéniture masculine et l’autorisation de porter le nom de Looringhe tant que la terre de Looringhe sera en leur possession. Pie perd la qualité de belge lors de l’indépendance de la Belgique en 1830. Après une carrière de 28 ans respectivement comme chambellan, comme envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire auprès des cours du Danemark et de Suède et comme membre du conseil d’Etat, Pie, qui n’a pas de titre belge, retourne en son pays natal pour s’installer en 1842 à Ichtegem (Fl. Occ.) dans une ‘maison de campagne’, qu’il baptise ‘Rosendahl’. Nom inspiré de ‘Rosendals Slott’, résidence d’été de Karl XIV Johan Bernadotte, roi de Suède et de Norvège (1818-1844). Le roi Guillaume II, en sa qualité de grand-duc de Luxembourg, incorpore Pie, le 19 décembre 1847, dans la noblesse luxembourgeoise avec son titre de baron, transmissible à tous ses descendants. Ce n’est que sous le règne de Léopold II que les trois branches descendant de Pie obtiennent en 1868, 1870, et 1884 le titre de baron, transmissible à tous leurs descendants et, en 1885, l’adjonction du nom de Looringhe:

  • Albert, fils d’Edouard (1807-48), ligne ainée, en 1868;
  • Albéric et Maurice, fils d’Auguste (1809-59), ligne puïnée, respectivement en 1884 et en 1870;
  • Georges-Jules et Oscar, fils de Victor-Jules (1813-49), branche cadette, en 1868.